La courbe A montre la profondeur du cratère et la courbe B sa largeur en fonction de la puissance émise par des lasers des 3 différentes longueurs d'ondes. Alors que la largeur du cratère ne change pas avec l'augmentation de la puissance, sa profondeur n'augmente qu'avec le laser à 1444nm. Cette augmentation de la profondeur quand on augmente l'énergie radiante suggère qu'une photothermolyse sélective est au moins partiellement responsable de l'effet lipolytique à 1444nm.
Une simulation mathématique statistique (Monte Carlo simulation, Dr Jong-In Youn) comparant ces trois longueurs d'ondes suggère que le 1444nm produit plus de chaleur dans les tissus graisseux que les autre longueurs d'ondes, mais que cette température décroît beaucoup plus rapidement à distance que pour les 1320 et 1064nm. La modélisation pointe également une autre caractéristique intéressante qui montre que pour le 1444nm, au-delà d'une certaine distance (3,5mm dans la graisse et 1,2mm dans le derme), la transmission de chaleur est réduite alors qu'elle est augmentée pour les lasers de lipolyse à 1064 et 1320nm. Ce phénomène qui pourrait sembler étrange découle simplement de la très bonne absorption du 1444nm par la graisse qui réduit considérablement la diffusion de l'énergie au-delà d'une certaine distance. Au contraire, les lasers 1064 et 1320, beaucoup moins absorbés par la graisse (dix fois moins) chauffent plus loin car ils sont moins absorbés et diffusent leur chaleur. Il s'agit d'un phénomène équivalent à celui d'un blindage. Si vous tirez une balle contre un blindage efficace, celui-ci absorbe toute l'énergie de la balle qui ne le traverse pas. Si votre blindage est trop peu absorbant, la balle le traverse et fait des dégâts au-delà.
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